Les champs de lavande, les Alpes et le Tour de France...
Faire l'ascension d'un col permet d'aller au bout de soi-même, de franchir des limites et finalement, de se rencontrer soi-même. Quand les jambes ne répondent, quand le compteur indique désespérement dix-huit kilomètres par heure, quand l'eau de la gourde vous paraît chaude, quand vous avez la bouche sèche et que vous lancez un regard au sommet du col et que vous constatez l'effroyable distance qui vous en sépare, alors vous ne pouvez qu'être heureux... Être seul dans la nature, profiter du plein air, des paysages magnifiques, de l'ambiance si particulière des lacets où les gens s'arrêtent pour pique-niquer.
Sentir l'odeur des champs de lavande...
Traverser de magnifiques villages (ici Châtillon-en-Diois)
Existe t-il lieu plus littéraire pour une réminiscence que les lacets du col de la Madeleine?
Le regard au loin, le corps poussé dans ses derniers retranchements, le bruit de la foule et pourtant ce silence intense au fond de soi, cette envie de réussir, d'avancer...