7 septembre 2008
Louis-Ferdinand Céline, préambule de Voyage au bout de la Nuit
"Voyager, c'est bien utile, ça fait travailler l'imagination. Tout le reste n'est que déceptions et fatigues. Notre voyage à nous est entièrement imaginaire. Voilà sa force.
Il va de la vie à la mort. Hommes, bêtes, villes et choses, tout est imaginé. C'est un roman, rien qu'une histoire fictive. Littré le dit, qui ne se trompe jamais.
Et puis d'abord tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux.
C'est de l'autre côté de la vie."
Ce préambule du Voyage au bout de la nuit est souvent oublié tant la première phrase est marquante. Néanmoins, je le trouve assez éclairant sur la volonté célinienne, sur l'ouverture vers l'imagination, le voyage, l'aventure.
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