24 novembre 2008
La tâche qu'on ne peut effacer...
Je viens de voir chez Materlinck, puis chez Bernanos cette image d'une tâche que l'on ne peut effacer. On tente tout ce qui est possible pour la faire disparaître mais elle demeure. Elle symbolise une souillure, une corruption. D'ailleurs chez Dostoïevski dans les Démons, cette tâche va jusqu'à s'accroître et prend la forme d'une immense araignée rouge qui terrorise Stavroguine.
On doit retrouver un même type d'image chez Shakespeare, dans Macbeth certainement avec le sang. Le sang se répand, atteignant jusqu'au visage du meurtrier, il devient sujet 'blood will have blood'. C'est tout un esprit de la souillure, de la fatalité l'accompagnant qui est mis en avant. Avez-vous d'autres exemples? Je suis bien évidemment preneur.
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